LA CONQUETE DE LA TOISON D'OR

La préoccupation de Corneille est de plaire et La Conquête de la Toison d'or a plu. La signature de la paix est consacrée par le mariage de Louis XIV en 1660. Pour l'occasion, Corneille répond à une commande du marquis de Sourdéac en terminant La Conquête de la Toison d'or, sa seconde tragédie à machines après le modèle accompli du genre, Andromède. Dans cette pièce, le dramaturge poursuit ses recherches de praticien du théâtre en adoptant avec souplesse les préceptes de ses Discours. La machine de Neptune illustre la liberté du poète. Un programme publicitaire, rédigé par Corneille, oriente la mise en scène et la réception de cette pièce, où règne le merveilleux qui assure la fortune d'une œuvre adaptable en livrets d'opéra. Les gravures font « voir » l'évolution de l'esthétique théâtrale.

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