Monemvasie, du grec «mono» (unique) et « embasis » (entrée), doit sa place dans l’histoire du Moyen Âge à sa situation géographique exceptionnelle. Accrochée au flanc d’un rocher massif, sur la côte de Laconie, la ville-forte acquiert rapidement la réputation d’être inexpugnable. De fait, elle sert de refuge aux Grecs pourchassés par les Slaves, de haut lieu de résistance aux Latins et de base à l’empereur byzantin, décidé à contrôler la Méditerranée orientale. Convoitée par les puissants de l’époque, assaillie par terre ou par mer, enfermée dans ses murailles lors de longs sièges ; ses habitants se battent avec l’énergie du désespoir pour préserver leur liberté. De la rivalité entre Byzantins, Vénitiens, Latins, Turcs et autres, elle joue habilement, obtenant de nombreux honneurs et privilèges qui assoient sa renommée. Tous les moyens sont bons, y compris des documents falsifiés, pour gagner un rang dans son clergé, un poste en vue dans son administration ou une franchise commerciale avantageuse. La chute de Constantinople en 1453 entraîne sa perte sept ans plus tard, à bout de souffle et privée à jamais de l’espoir de voir le grand Empire byzantin renaître.
Nicolas PEYROT est avocat à Genève, passionné d’histoire et de géographie. Ses voyages l’ont conduit à travers le monde, avec un intérêt tout particulier pour l’Asie centrale et le Tibet. Il s’est arrêté à Monemvasie lors d’une excursion aux confins du Péloponnèse et ne s’en est plus jamais détaché, se promettant de fouiller son passé byzantin.
Date de disponibilité :
Format | 15 X 22 CM |
Nombre de volume | 1 |
Nombre de pages | 192 |
Type de reliure | BROCHÉ |
Date de publication | 08/04/2013 |
Lieu d'édition | GENÈVE |
ISBN | 9782832105450 |
EAN13 | 9782832105450 |