Nous, nantis du G20, serions-nous devenus, beaucoup trop riches et puissants pour notre propre bien ? Pourquoi est-il impossible que nous nous contentions d’un bien-assez vivifiant alors que le pas-assez et le beaucoup-trop s’avèrent chaque jour davantage l’un et l’autre meurtriers ? D’où nous vient la démesure croissante affligeant notre espèce, la conduisant à sa perte ? Aurions-nous cru bien trop tôt que nous étions des « êtres humains », alors que nous ne sommes encore que des singes parleurs panprédateurs ? Notre espèce serait-elle radicalement incorrigible, incapable d’équilibrer par l’altruisme acquis son égocentrisme inné ?