Une carrière d’humoriste, de satiriste, de chroniqueur, de comique, de clown ou de ce que vous voudrez s’en rapprochant, n’est pas une carrière. C’est une perte de temps qui permet à certains, comme moi, de gagner leur vie.
Ce n’est possible – et depuis toujours – que pour la seule et unique raison que le commun des mortels recherche en permanence des dérivatifs à la vie de plus en plus austère qu’on lui fabrique, qu’il se fabrique.
Ce qui permet à des obsédés de l’effet comique, tel votre serviteur, d’avoir l’impression d’être utile à quelque chose, même si ce n’est qu’un leurre.
Voilà pourquoi dans ces pages, vous trouverez une sélection non exhaustive des âneries proférées par votre auteur préféré depuis vingt-cinq ans.
Si tout n’y est pas, c’est parce que j’ai pris le parti de ne pas publier ce que je jugeais moyen. Ainsi vous ne trouverez ici que le pire.
Le pire sous la forme de brèves de comptoir, de pensées plus ou moins bien distillées et autres conneries plus ou moins avinées. D’où le sous-titre «Romand de bar», qui n’est pas qu’un jeu de mots gratuit avec « roman de gare». C’est au contraire un hommage (même modeste et à prix modique) à la fois à ce que je considère comme mon vrai pays et à ma principale source d’inspiration.
Date de disponibilité :
Format | 12 X 19 CM |
Nombre de volume | 1 |
Nombre de pages | 116 |
Type de reliure | BROCHÉ |
Date de publication | 06/10/2014 |
Lieu d'édition | GENÈVE |
ISBN | 9782832106327 |
EAN13 | 9782832106327 |