La propriété, notion essentielle du système de Rousseau devient vite confuse quand elle est envisagée du point de vue exclusif de ses sources diverses, et, fortement polémique, quand elle est abordée sous l’angle unique de sa stratégie rhétorique prérévolutionnaire mettant en jeu le problème de l’égalité civile. Aussi gagnera-t-on en clarté et en sérénité à élargir son champ d’investigation. C’est à ce travail d’ouverture que nous invitons ici en indiquant deux voies : d’un côté, une réflexion sur les sources de la notion de propriété chez Rousseau en interaction avec les axiomes, les définitions, les buts et les aspirations de sa philosophie morale ou politique ; de l’autre, un questionnement sur la théorie de la propriété rousseauiste tant dans son oeuvre totale, politique et autobiographique, que dans les œuvres politiques et romanesques ultérieures de la tradition qui s’en sont inspirées. Ce faisant, nous entendons rester fidèles à l’esprit du rousseauisme, fait de résistance à l’intérêt boutiquier, en exigeant dans les strictes limites de son savoir, tout au moins, «qu’on ne laisse aucune terre en friche […] et qu’on ne laisse se flétrir aucun des dons de l’esprit ».
Date de disponibilité :
Collection | ROUSSEAU STUDIES |
Format | 14,5 X 20,5 CM |
No dans la collection | 0002 |
Nombre de volume | 1 |
Nombre de pages | 372 |
Type de reliure | BROCHÉ |
Date de publication | 10/11/2014 |
Lieu d'édition | GENÈVE |
Indic. sur auteur original | ROUSSEAU |
ISBN | 9782051026734 |
EAN13 | 9782051026734 |