QUI A TUÉ LE SECRET BANCAIRE?

L’histoire du trépas du secret bancaire suisse peut se lire comme un roman policier. Y a-t-il eu meurtre ou suicide ? Si c’est un meurtre, qui sont les coupables, comment ont-ils procédé et pour quels motifs ? Si c’est un suicide, aurait-il pu être évité ? Dans un cas comme dans l’autre, quelles seront les conséquences pour les survivants et des spectateurs totalement innocents ?
Quoi qu’il en soit, une autopsie et une enquête professionnelles s’imposent. C’est ce qu’on propose dans le premier et principal essai de ce livre, avec beaucoup d’informations, quelquefois inédites, un historique et une analyse poussée.
Par ailleurs, le drame ou l’incident a montré, une fois de plus, combien il peut être difficile pour un petit pays de s’affirmer dans ce monde. La Suisse se serait-elle mieux tirée d’affaire si elle avait été membre de l’UE ? Plus généralement, quelle doit être sa politique face à une Europe peu compréhensive ? C’est ce qui est discuté dans un deuxième essai, lequel examine en particulier les conséquences de la votation du 9 février 2014 sur la libre circulation des personnes. Le verdict du peuple et des Cantons n’a peut être pas été aussi aberrant qu’on l’affirme volontiers.
L’Europe est, dit-on, un continent en déclin. Pour retrouver sa vitalité et sa place dans le monde, elle devrait s’unifier réellement, bien plus qu’elle ne l’est aujourd’hui. Mais est-ce possible en l’absence d’un grand choc, d’un ébranlement fondateur ? Les États-Unis d’Europe resteront-ils à jamais une utopie ou bien l’espoir est-il permis ? Un troisième essai tente de répondre à ces questions.
Enfin, une journée où l’on n’a pas ri est une journée perdue et un ouvrage qui n’a pas fait sourire au moins par moments est un triste produit. Le livre s’achève donc sur un divertissement.

Jean-Christian Lambelet (1938- ), professeur honoraire de l’Université de Lausanne, est économiste de formation et, à ses heures, historien par passion. Auteur d’une quinzaine de livres et de plus d’une centaine d’articles et d’études en économie politique, science politique et histoire, il vit aujourd’hui à Genève et continue d’être productif.

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